Socorro Liveaboard

Nous avons choisi d’optimiser notre séjour en Basse-Californie avec une seconde croisière de plongée, toujours avec Nautilus Adventures, dans l’archipel de Revillagigedo. Objectif : du gros, avec une dizaine d’espèces de requins, des dauphins et raies manta océaniques…

Le voyage est escorté par Christopher Bartlett, photographe sous-marin et propriétaire d’Indigo Safaris, qui se fait un plaisir d’aider à améliorer les compétences en photographie de ses clients.

L’archipel de Revillagigedo se trouve à 30 heures de navigation de Los Cabos (à environ 400 km) et comprend les 4 îles quasi désertes de Socorro, San Benedicto, Roca Partida et Clarion (plus éloignée que ne nous visiterons pas).

Crédit Nautilus

La zone est classée comme réserve de biosphère depuis 1994 et comme parc national depuis 2017. Avec 150 000 km2, c’est le plus grand parc marin d’Amérique du Nord.

Crédit National Geographic

Revillagigedo jouit d’un climat sec et désertique tout au long de l’année, avec une courte interruption de la saison de plongée d’août à octobre. Les conditions sont optimales entre novembre et janvier, avec des eaux (plus) calmes, une bonne visibilité et la température de l’eau entre 25 et 28°C.

Nous naviguons sur le Nautilus Undersea, un navire d’exploration océanographique lancé en 1968. Il a été modernisé en 2017 pour en faire un bateau confortable (stabilisation).

Ce motor-yacht de 28 mètres de longueur dispose de 8 cabines. La nôtre, nommée Rosario comme sur le Gallant Lady, est sur le pont principal, avec une grande fenêtre. C’est la cabine accessible aux personnes à mobilité réduite (c’est très relatif sur un bateau), elle est parfaite pour moi qui suis un peu claustrophobe sous la ligne de flottaison.

Le pont est parfaitement adapté aux besoins des plongeurs : rangements pour le matériel, tables dédiées aux caméras et appareils photos, plate-forme de mise à l’eau, douche chaude et toilettes.
L’organisation des plongées est bien rodée : les 19 plongeurs sont répartis en 3 groupes, emmenés au fur et à mesure sur le site de plongée en zodiac avec leur guide de plongée. L’ordre de passage change chaque jour, comme l’accompagnateur. Nous avons plongé avec Pablo, Rogelio et Mary.

La sécurité est la priorité numéro 1 de la compagnie Nautilus. Tous les passagers visionnent une vidéo sur les procédures de sécurité avant l’embarquement et procèdent à un exercice d’évacuation.

Le premier briefing de plongée détaille précisément les règles à respecter lors de l’activité.
Les conditions météo, parfois rudes, imposent des procédures assez strictes pour embarquer et débarquer du zodiac sur la plateforme arrière : on donne son matériel, on enjambe le boudin puis on glisse en restant assis jusqu’à l’arrière, on récupère ses palmes et son appareil photo, on attend que tous les plongeurs soient à bord pour chausser ses palmes.


Nautilus fournit gratuitement à chaque plongeur les équipements suivants :
un parachute à déployer une fois en surface si le zodiac n’est pas à proximité immédiate,
un système d’alerte sonore intégré à l’inflateur pour alerter le zodiac si le pilote ne nous voit pas,
le fameux Nautilus Life Line conçu par Nautilus.

Il s’agit d’une balise GPS qui envoie un signal de détresse par radio. Sa précision est inférieure à 2 mètres, c’est très rassurant dans un secteur où les courants peuvent être violents.
La consigne si nous sommes embarqués dans un courant est de mettre fin à la plongée, de remonter en surface en ne faisant pas de pallier de sécurité – vous avez bien lu ! – 3 minutes de dérive pouvant emmener fort loin. Si personne n’est en vue, la consigne est de déclencher sa balise.

Des conditions parfaites pour plonger en sécurité dans ces îles lointaines ! Notre carnet de plongée à suivre.