NamibRand Reserve

J’ai carrément honte de reprendre l’avion pour un vol de seulement 12 minutes en direction de la réserve naturelle de NamibRand ! Le paysage est fantastique mais le pilote a des difficultés à distinguer la piste malgré son GPS. On comprend mieux une fois au sol, c’est une simple bande de sol plus clair et plus dure au milieu de la plaine. Nous avons survolé le Kwessi Dunes Lodge et fait un tour d’orientation de notre prochain terrain de jeu.

J’adore les airstrips, celui-ci est minimaliste : une place pour garer l’avion, une manche à air, une boite qui contient le carnet des vols à compléter par les pilotes et des toilettes impeccablement entretenues par le lodge.

La réserve du NamibRand est une vaste zone sauvage de plus de 200 000 hectares. Avec ses plaines désertiques, ses montagnes escarpées et ses dunes rouges, c’est un endroit où l’espace semblent sans fin.

Crédit Natural Selection

Nous voilà pour 2 nuits au Kwessi Dunes Lodge, l’endroit parfait pour achever ce périple de 3 semaines en Namibie.

À Kwessi Dunes, les 12 chalets sont frais et confortables, avec leurs murs en toile et les fenêtres équipées de moustiquaires.

Le NamibRand est la première réserve internationale de ciel étoilé en Afrique. C’est l’une des zones les moins polluées par la lumière au monde. La lune était pleine, nous n’avons pas pu photographier la Voie Lactée, comme nous l’avions espérée.

Crédit Natural Selection

Les chambres disposent d’une terrasse d’observation des étoiles. Chaque soir, un « skybed » est préparé pour observer et / ou dormir sous le ciel étoilé. Les nuits fraîches de ce début d’hiver austral nous en ont dissuadés

Crédit Natural Selection

La cuisine est savoureuse et les horaires du restaurant plus que souples. C’est simple, on mange quand on a faim ! Le service est impeccable et chaleureux, la vue est superbe.

Pour explorer la réserve naturelle du NamibRand, nous alternons promenades en 4×4 avec David (encore un ancien de Wilderness Safaris), virée en quad et balade à pied avec Frankie, un tout jeune guide très attentionné.
Nous avons partagé un sundowner au sommet d’un kopje et l’activité quad avec Albert et Rina, un sympathique couple venu passer le week-end depuis Windhoek.

La faune adaptée au désert est nombreuse : oryx, springbok, zèbre pour les grands herbivores, renard du Cap et octocyon pour les petits carnivores. Nous avons aimé les charmants petits écureuils du Cap.

Nous avons été agréablement surpris par les oiseaux, faucons, outardes et des autruches toujours aussi fuyantes. Je suis assez fière d’avoir déniché un superbe couple de hiboux.

Et en 4 heures d’un « scenic drive » bien nommé, nous avons traversé des paysages très variés, aux noms évocateurs : Valley of Tears, Fairy Circle Valley, Bushman Koppie, Sentinel…

… et pu constater la résistance des arbres et des euphorbes !

Nous avons pu observer des cercles de fées. Ce phénomène (fairy circles) est inexpliqué malgré des études menées dans la région de Hoanib par une université américaine. Ces taches circulaires présentent une surface nue bordée d’une couronne de végétation. Plusieurs théories ont été avancées. Les termites pourraient grignoter la végétation ? Les cercles de fées seraient produits par les végétaux qui s’organiseraient pour faire face aux ressources limitées en eau ?

Lors de notre dernier safari matinal, le désert nous rappelle qu’il est un milieu hostile. La voiture s’ensable malgré l’expérience de David. Nous attendons la voiture de secours pendant une demi-heure. Les boissons fraiches sont les bienvenues ! Les garçons nous sortent de l’ornière avec une sangle de traction.

Nous avons passé nos 3 après-midi au bord de la piscine, où il est difficile de lire entre le ballet des oryx qui viennent boire au point d’eau et les chacals qui traversent le camp 🙂

Une dernière découverte sur le chemin vers l’airstrip, nous suivons la voiture qui entretient les pistes 🙂

Un dernier vol en Cessna nous ramène vers l’aéroport international de Windoek et vient clore ce voyage en Namibie, un pays unique !