Chobe NP

Le parc national de Chobe est la plus ancienne réserve du Botswana. Déclarée comme zone sans chasse en 1932, la Chobe Game Reserve devient un parc national en 1967.

L’écosystème de Chobe-Linyanti est ouvert sur la région du Zambèze en Namibie au nord, sur la région du delta de l’Okavango à l’ouest et sur le parc national de Hwange au Zimbabwe à l’est. Il fait partie de l’aire de conservation transfrontalière Kavango-Zambezi (KAZA TFCA).

Le parc national de Chobe (11 700 km2) est le troisième plus grand parc du Botswana, sans doute le plus riche en biodiversité. Il est divisé en quatre régions distinctes : Chobe au nord-est du parc, Linyanti au nord-ouest, Savuti au sud et la région de Nogatsaa Pans à l’est.
Nous avons visité en 2014 la région de Savuti, une zone de plaines ouvertes où le canal de Savuti attire une faune abondante.

La rivière Chobe marque la frontière entre la Namibie et le Botswana. Nous passons d’ailleurs nos 3 premières nuits sur le Pangolin Voyager, qui navigue du côté namibien. La rivière pénètre au Botswana sous le nom de rivière Kwando, continue vers l’est sous le nom de Linyanti. Elle se jette dans le lac Liambesi avant d’émerger à nouveau sous le nom de Chobe. La rivière rejoint le Zambèze à Kazungula, l’unique point frontière de 4 pays – le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. La rivière Chobe a une caractéristique unique : elle coule dans un sens ou dans l’autre à différentes périodes de l’année, en fonction de la crue du Zambèze.

La rive de la Chobe est la partie la plus populaire du parc, facilement accessible depuis la ville de Kasane, où nous séjournons au Pangolin Chobe Hotel. On y fait de superbes safaris en bateau et toujours de photos « eye level ». Il y a pas mal de bateaux mais ceux de Pangolin sont les premiers sur l’eau et rentrent les derniers !

Pendant la saison sèche (d’avril à octobre), d’énormes rassemblements d’éléphants ont lieu au bord de l’eau. Ils passent une partie de la journée dans le bush, puis descendent vers la rivière en fin de journée. Certains traversent simplement pour aller manger l’herbe verte des îles.

Les troupeaux de buffles, d’impala et de zèbres, les girafes attirent les lions dans les plaines inondables.

Les hippopotames et les crocodiles du Nil se pressent le long de la rivière, qui abrite également la seule population de pukus du Botswana (que nous avons vu en Zambie).

C’est bien le seul endroit où les hippopotames passent leurs journées en plein air, pour se nourrir mais aussi pour lézarder sur les plages ! Ce qui ne change pas, c’est leur mauvaise humeur 🙂

Le Birdwatching est excellent : African Skimmer, plusieurs espèces de martin-pêcheurs, guêpiers et African Jacana sont les favoris des photographes.

Nous avons particulièrement apprécié les rapides (qui ne sont pas dans le parc national), en aval de Kasane. Le bateau se faufile entre les rochers, il y a beaucoup d’oiseaux et des crocodiles.

C’est aussi un endroit incroyable pour apercevoir des léopards, au bord de l’eau !

Les safaris en voiture dans le parc permettent de voir d’autres espèces.

Nous avons vu une famille de lions se nourrir sur une carcasse de girafe, juste au bord de la piste. C’est toujours fascinant mais le point noir est la masse des véhicules qui se pressent. Les animaux semblent détendus mais je trouve que c’est trop. C’est un choc quand on arrive de Serondela !

Le même soir, le guide nous emmène voir un léopard. Il est sur la rive, en contrebas, caché par des branches. Sara nous avait fait promettre de ne pas photographier vers la rive ! Là, il n’y a rien à photographier et pas grand chose à voir. C’est ridicule, je rentre frustrée.

Pour notre second Game drive, j’ai eu la grande chance de « spotter »une hyène brune. Nous l’avons suivie jusqu’à une carcasse.

Pendant que nous prenions nos photos, le guide MJ a murmuré, « je vois un léopard, dans cet arbre, juste devant nous ». Incroyable ! Il y avait bien une belle femelle, en train de manger un impala.

De quoi me réconcilier avec le Game drive, et puis c’était agréable de rejoindre Serondela par la route et de reconnaître les endroits où nous sommes passés en bateau.