Diving Ambon

Si la plongée à Ambon est réputée pour sa « muck dive », il y aussi des récifs dans la mer de Banda. On plonge 80% sur les spots de macro et on sort de la baie quand les conditions de mer sont bonnes.
Les conditions de plongée en décembre : eau entre 28 et 29 degrés, profondeur entre 15 et 20 mètres, courants modérés. Les spots sont choisis pour des plongées agréables évidemment.

Notre planning prévoit 2 plongées successives le matin (départ à 8 heures, retour à 12 heures). Il est possible d’ajouter une plongée l’après-midi et des plongées optionnelles – nocturne, blackwater…
Nous avons fait 20 plongées en 10 jours, visitant 4 spots dans la mer de Banda et 13 dans la baie d’Ambon, côté aéroport et côté lodge.

Sur le bateau pendant notre séjour, 3 guides pour 5 plongeurs. C’était le top d’avoir autant de paires d’yeux pour dénicher les raretés, souvent minuscules, et un service tout à fait personnalisé.
Angga était notre guide pendant les 7 premiers jours, puis Allan a pris la relève.

Les bateaux sont amarrés devant le club de plongée et amenés au bord de la plage pour l’embarquement et le débarquement. Ils sont super fonctionnels, spacieux avec un toit pour se protéger du soleil pendant l’intervalle de surface et des espaces de rangement sous les banquettes. À bord, le nécessaire de sécurité bien sûr, mais aussi de l’eau fraiche, thé, café et biscuits pour l’intervalle de surface.

Hors de la baie, on profite de jolies plages. Dans la baie, c’est autre chose, la pollution est partout ! Les déchets se déplacent au gré des vents, courants et marées. Un spot peut être affecté un jour et être propre le lendemain. Cela reste choquant , désespérant…

Le paradis est donc sous la surface. Il serait difficile de présenter toutes les espèces rencontrées. Je vous propose une sélection de nos photos préférées par famille de bestioles. Les noms sont en anglais parce que je les connais mieux que les noms français.

Les scorpaeniformes sont des poissons benthiques, avec une crête osseuse et souvent des épines venimeuses. Certaines espèces sont des maîtres dans l’art du camouflage. Les plongeurs viennent à Ambon pour voir des Rhinopias.

Les antennaires ou poisson-crapauds sont plutôt rigolos. Ils sont tranquillement posés et se déplacent en « marchant » sur leurs nageoires. Ils disposent pour capturer leurs proies d’un leurre au dessus de leur grande bouche.

Il y a de nombreuses espèces de crabes, certaines plutôt élégantes, d’autres carrément bizarres qui se travestissent pour rester cachées – les crabes décorateurs.

Grande variété aussi chez les crevettes : je préfère les plus grosses ou les plus colorées.

Mes poissons préférés ont toujours été les murènes. Leur corps allongé évoque le serpent. Elles n’ont pas de nageoires, mais des narines très visibles. Si elles exhibent une dentition impressionnante, elles sont paisibles si on ne les provoque pas. Je les trouve souriantes !
Des anguilles-serpents, on ne voit généralement que la tête qui dépasse du sol.

Les poulpes et seiches sont des sujets photographiques assez coopératifs, si on ne les bouscule pas. Les variations de texture et de couleur sont extraordinaires à observer.

Et en vrac des poissons étranges ou simplement que l’on aime retrouver comme les poissons clowns…

Les nudibranches et autres vers passionnent généralement les muck divers. Ce n’est pas vraiment mon cas. Quelques spécimens pour montrer la grande variété.

Plus de photos sur la galerie Flickr.

Il existe d’excellents guides d’identification en français, commis par Steven Weinberg avec les photos de François Libert. Ces guides, et d’autres en langue anglaise, sont disponibles dans le grand salon de l’Ambon Dive Resort. C’est très sympa de se retrouver avec les autres plongeurs, en fin de journée ou au moment de l’apéro, pour tenter de mettre un nom sur une photo.