Bon bini na Bonaire
Cela faisait bien longtemps que nous avions déserté les caraïbes pour des destinations africaines ou asiatiques. Bonaire, petit bout des Pays-Bas au large du Vénézuela, nous a attirés comme de nombreux plongeurs – surtout américains – pour son récif frangeant, protégé depuis les années 70 et que l’on plonge à volonté !
L’accès à Bonaire est assez facile depuis Paris, via Amsterdam avec KLM. Il faut quand même une douzaine d’heures, avec une escale à Aruba sur le vol aller.
Les hôteliers de Bonaire ont mis en place un concept simple et efficace : un forfait comprenant l’hébergement en nuit et petit-déjeuner, l’accès illimité au récif, une location de pick-up et un « drive » où l’on passe prendre ses blocs de plongée.

Notre pick-up, parfait sur les pistes de l’île.
Nous avons choisi le Buddy Dive Resort, un peu au nord de Kralendijk. Le buddy’s reef est un des spots les plus riches de Bonaire. L’hôtel propose également des sorties en bateau vers les spots de Klein Bonaire et ceux difficilement accessibles depuis le bord.
N’ayant pas encore d’expérience en autonomie et pas forcément le physique (pour ce qui me concerne) pour trimballer le bloc dans les terrains accidentés du bord de mer, nous avons aussi réservé un forfait de 6 plongées en bateau.

Accès au spot de White Slave, dans le sud de l’île.
Nous avons occupé un appartement d’une chambre spacieux et confortable, avec une terrasse couverte parfaite pour se mettre à l’ombre et étendre notre matériel de plongée.
Bonaire est une destination à 100 % nature, il y a peu de touristes et la possibilité de se retrouver tout seul dans des endroits magnifiques, sous l’eau comme sur terre ! Ce n’est définitivement pas une île pour les fêtards ou les amateurs de plages de sable fin.
STINAPA est l’organisation qui gère le Parc National Washington Slagbaai et le Bonaire National Marine Park. Le parc marin englobe tout le littoral de l’île jusqu’à la profondeur de 60 mètres.
Les règles fixées par STINAPA y sont strictes : achat d’un tag nature à accrocher au gilet de plongée (25$, valable 1 an), pas de stick ou de gant en plongée, on ne touche à rien, on n’abime rien sous peine de se voir retirer l’autorisation de plonger. Mais les fonds marins sont réellement préservés.