Macro photo

La côte de Dauin, à proximité de Dumaguete, sur l’île de Negros est connue pour abriter certains des « critters » les plus rares et les plus recherchés par les photographes sous-marins. Cette portion de littoral est protégée dans plusieurs sanctuaires  marins.

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Une vingtaine de sites de plongées sont facilement accessibles, en bateau rapide ou depuis le bord.

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Des bouées permettent un amarrage sans risque pour les coraux. Le house-reef devant l’Atmosphere Resort mêle sable et corail et est très intéressant. On y fait systématiquement la première plongée de réadaptation (offerte) mais il mérite plusieurs plongées.

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La plupart des sites sont constitués de sable volcanique sombre et de patates de corail. On parle habituellement de « muck diving ». Cette expression renvoie à des sites boueux et pollués de déchets. Ce n’est pas le cas à Dauin, on parle donc plus volontiers de « Macro diving ».

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Symbiose entre une crevette aveugle et un gobie

Des structures et épaves ont été installées sur certains sites pour favoriser la fixation du corail et attirer la faune. C’est assez spectaculaire avec ces murènes sur le site de Thalatta.

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Snowflake moray

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White-eyed moray

Les plongées sont faciles, peu profondes (maximum 25 m) donc adaptées à l’utilisation du Nitrox. On passe facilement 1 heure dans l’eau. Les courants peuvent être imprévisibles mais ne sont jamais très forts. En février, le vent est assez présent et la mer hachée, on arrive donc mouillé sur le spot 🙂

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Les guides de plongée demandent systématiquement si l’on a des préférences, un animal particulier que l’on souhaite observer. Ils choisissent les sites de plongées en conséquence. En effet, un animal particulier sera  dépendant d’un substrat et nos bestioles sont souvent sédentaires.  Cela facilite la tâche des guides mais n’enlève rien à leurs compétences et leur grande acuité visuelle. Il nous a fallu une bonne semaine pour commencer à voir certaines choses.

Parmi les critters favoris des plongeurs à Dauin : les très variables « frogfish » – certains sont si petits qu’il faut une loupe pour les observer – ou le menaçant devil  scorpionfish. Ils ne nagent pas mais marchent.

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Nous avons adoré les hippocampes et les céphalopodes, dont le célèbre Blue-ringed octopus et les seiches flamboyantes.

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J’aime particulièrement les crevettes et les crabes: la somptueuse crevette arlequin, la farouche Mantis ou sa cousine aux oreilles roses, le crabe Halimeda qui se confond avec son algue de prédilection.

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Et puis il y a les « sales gueules » comme l’anguille-serpent et le dragonnet.

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N’oublions pas la grande famille des nudibranches. Nous en avons découvert de plus jolis que les habituelles limaces. Bon, j’avoue qu’ils ne me passionnent pas.

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La liste est trop longue, Dauin est décidément un paradis de la plongée macro !
Qu’il nous faudra comparer au non moins célèbre détroit de Lembeh…