Umm Hasheesh

L’envie de retourner plonger est trop forte, nous n’attendrons pas l’ouverture des frontières indonésiennes aux touristes (attendues pour 2022). Direction Hurghada, sur la mer rouge.

Nous avons choisi un très bel hôtel, avec un club de plongée et un récif très cool, peu profond (15 mètres maximum). Ce sera parfait pour une remise en palmes après 18 mois d’intervalle de surface !

Le Baron Palace est un grand hôtel situé dans la baie de Sahl hasheesh, à 17 km de l’aéroport d’Hurghada. Avec plus de 600 chambres, c’est plutôt le type d’établissement que j’aime éviter. Mais je vais faire avec les 6 restaurants, les 4 bars et l’incontournable formule All inclusive.

Notre chambre Swim Up, située dans l’aile Pearl, dispose d’un accès direct à une piscine partagée avec une dizaine de chambres. C’est parfait pour se reposer.

Nous avons également un accès à la jolie plage.

Le club de plongée Subex a aménagé un quadrillage du spot pour faciliter l’orientation et la plongée en autonomie. Mais ce n’est pas si facile de s’orienter sur ce fond tantôt sablonneux, tantôt herbeux.

Nous plongerons donc avec les guides expérimentés : Johann, le boss et Hamada puis Hansi qui nous ont montré les richesses de ce spot.

Nous avons fait 2 sorties en bateau au départ d’Hurghada pour des plongées plus classiques (autour des 20 mètres) sur de jolis murs et jardins de corail : Erg Verena, Red Sea Wall et Umm Gamar.

Une question classique quand on arrive dans une base de plongée est celle du mélange utilisé : Air ou Nitrox pour de la plongée loisir. Subex se distingue en proposant de l’Air 28. Pour les lecteurs non-plongeurs, l’air que nous respirons contient 21% d’oxygène. Le Nitrox est un mélange enrichi en général à 32% d’oxygène, qui réduit la saturation en azote dans le corps du plongeur. Il y a moins de risque d’accident de décompression mais une contrainte en termes de profondeur maximale (30 mètres). L’Air 28 est un bon compromis que Subex fournit à ses plongeurs.

J’ai beaucoup aimé la philosophie de Johann : pas de stress, on a toujours le temps. Ces plongées contemplatives, loin de toute recherche de performance ou de challenge, ont été très relaxantes. Rester debout sur le sable pour regarder des poissons à la station de nettoyage ou bien flotter sur le haut du récif avec un banc de fusiliers, c’est parfait. D’autant qu’à Umm Hasheesh, l’air n’est pas un problème. On reste 80’ dans l’eau. L’ordinateur sert à lire l’heure et le safety stop se fait tout seul sur le chemin du retour. Que du plaisir !