Grand Est ?
Pour notre dernier jour sur place, il nous restait à explorer la partie est de Madère. Au programme, randonnée le matin et road-trip l’après-midi.
La randonnée à la Ponta do São Lourenço est plutôt exigeante avec des alternances de montées et de descentes sur un sol rocheux, avec des passages balayés par le vent alors que d’autres sont complètement sous le vent. La presque-île quasi désertique s’étire sur 9 kilomètres de long balayés par le vent.

Le contraste est total avec les autres randonnées sur nous avons effectuées, notamment les couleurs ocres qui contrastent avec le bleu de l’océan. La randonnée démarre à Baia d’Abra (où nous aurons le plaisir de trouver des roulottes pour se ravitailler au retour). Il faut compter 3 heures de marche pour couvrir les 8 km et 400 mètres de dénivelée.
Dans la baie, des bassins sont dédiés à l’élevage de daurade.

Les Ilhas Desertas nous accompagnent tout au long du sentier.

Plusieurs points de vue sur la côte nord plus sauvage sont bien sécurisés.
Nous arrivons au passage le plus étroit de Madère, nommé l’Estreitinho.

La Casa do Sardinha se trouve dans une petite palmeraie au pied du Morro do Furado. Elle abrite le petit centre d’interprétation de la réserve, une aire de pique-nique et une buvette. Nous passons trop tôt pour en profiter et croisons le personnel sur notre chemin retour.
L’ascension du Morro do Furado (160 mètres) est rude, tout droit vers le haut ! La vue est spectaculaire néanmoins, à 360°.
J’ai prévu une boucle pour la suite de notre journée, en commençant par le petit village de Porto da Cruz, installé sous la masse du rocher Penha de Águia (590 mètres de haut).
Nous visitons la Companhia Dos Engenhos Do Norte et goutons leur rhum, très très fort ! C’est la deuxième distillerie de rhum encore active à Madère. Ce sont des machines à vapeur qui tournent au printemps pour produire du sirop de sucre de canne, de l’aguardente (eau de vie) et du rhum brun.
Nous empruntons une route en lacets jusqu’au Miradouro do Portela pour admirer la vue sur Porto da Cruz.

De la pointe São Lourenço, j’ai repéré le golf de Santo da Serra à 700 mètres d’altitude. Nous y allons donc pour admirer le panorama inverse sur l’océan et faire des repérages pour un éventuel séjour « golf ».


Nous redescendons de Santo da Serra et faisons une dernière halte à la pointe Garajau pour voir un autre Cristo Rei (après celui de Lisbonne) et profiter d’un joli point de vue sur Funchal. Au passage, encore une grosse grimpette… la dernière !
Adeus Madeira !