Canopy Camp
Premier jour : nous avons rendez-vous à 7h30 avec notre guide bilingue anglais-espagnol, Tino Sánchez, de Canopy Family.
Notre destination est le Canopy Camp, dans la province du Darién, à 200 km du Riande Aeropuerto Hôtel. Notre itinéraire nous mène à travers la province de Eastern Panamá sur la route Panaméricaine. N’imaginez pas une autoroute, la panaméricaine est une simple route, parfois en mauvais état. Nous avons la journée pour faire ces 4 heures de route, ponctuées de plusieurs observations.
Une belle opportunité nous attend au pont du lac Bayano. Ce réservoir abrite un grand nombre d’oiseaux aquatiques, dont une importante colonie de cormorans, ainsi que des anhinga et des hérons cocoï.

C’est un premier aperçu de ce qu’est le birdwatching. On passe 1 heure sur un sentier d’une centaine de mètres, les jumelles sont indispensables et il va falloir aiguiser notre vue ! La diversité est déjà au rendez-vous.
Nous déjeunons à Torti au restaurant Avicar. C’est un établissement panaméen typique de la Panaméricaine à Torti. La cuisine locale y est excellente et bon marché (5$ l’assiette).
Un régime de bananes, installé dans un arbre devant la terrasse, attire de nombreux oiseaux qui prennent leur repas en perturbant le nôtre 🙂
Encore 2 heures de route et nous arrivons à destination, dans le pueblo de Sansón.
Le Canopy Camp est l’un des trois écolodges de la Canopy Familly, situé dans la province du Darién.
Les 8 tentes africaines conviennent parfaitement au climat local, les grandes fenêtres permettent une ventilation naturelle. Ici, pas question de climatisation, l’empreinte carbone doit être réduite. Le camp est d’ailleurs autonome en électricité.
Nous nous installons dans la tente n°2 pour 6 nuits. Notre tente a une superficie de 24 m2 avec beaucoup d’espace pour ranger nos bagages et notre matériel. Le plancher en teck est très agréable. La grande terrasse en bois est parfaite pour le repos et le birdwatching, avec une jolie vue sur la forêt.
La salle d’eau attenante à la tente est très ouverte, alors il y a des visiteurs 😉 – dont une petite chauve-souris.



La salle à manger et le lounge sont couverts mais la sensation de vivre à l’air libre dans ce merveilleux jardin est bien présente. Il est parfois difficile de couper avec le birdwatching !
La vie au camp est rythmée par les repas ! La cuisine est locale et familliale, servie sous forme de petits buffets, comme celui du petit-déjeuner. Les jus de fruit frais, le thé et le café sont à disposition toute la journée.

Le bar est ouvert en début de soirée, au moment de débriefer avec le guide les observations de la journée et de compléter les check-lists. La formule est simple, on prépare soi-même son apéro et on note ses consommations dans un cahier. Les snacks sont offerts !



Des feeders adaptés aux différents oiseaux et mammifères sont installés autour de la zone de vie, offrant d’excellentes possibilités d’observation et de prises de vue.
Les feeders destinés aux colibris contiennent simplement de l’eau sucrée. 5 à 6 espèces les fréquentent du lever au coucher du soleil, ainsi que des petits bananaquits querelleurs !
Nous avons pu observer de gros oiseaux emblématiques, perroquets, oropendolas ou encore les aracaris à collier, qui se nourrissent de fruits, bananes et papayes.
Des mammifères se succèdent sur les feeders approvisionnés en bananes et installés dans des arbres : singes (Tamarin de Geoffrey, Capucin à tête blanche), écureuils et coatis.






Au fond de la propriété, une cache a été installée pour observer les vautours, dont le très spécial King Vulture. Une tête de boeuf est apportée quotidiennement, fidélisant les oiseaux sur cette zone.
Les 12 visiteurs et la petite équipe ont rapidement fait connaissance. L’atmosphère du camp est détendue. On passe la tête dans la cuisine pour découvrir le menu du repas suivant. les guides sont toujours à l’affût d’un oiseau ou d’un singe.
Les nuits sont bercées par les bruits des animaux et le murmure de la petite rivière en contrebas. Voilà un endroit que l’on a pas envie de quitter et le « Welcome Home » à chaque retour sonne juste.
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