Cocina panameña
La cuisine panaméenne est le reflet de la diversité culturelle et ethnique du pays. Elle combine des influences indienne, espagnole, afro-caribéenne. En raison de sa situation géographique, les aliments tropicaux, tels que la banane plantain, l’ananas, le maïs sont très présents. Le riz (produit localement) est consommé quotidiennement.
Le manioc, arbre néotropical par excellence, est cultivé pour son tubercule : la racine riche en hydrates de carbone est appelée yuca. Elle est un aliment de base dans toute la région, consommé bouilli ou frit.
Sur la photo de gauche et à droite, les petits beignets ronds sont les carimañolas. Ces beignets de yuca, fourrés à la viande ou avec de l’oeuf dur, sont consommés au petit-déjeuner.
Le yuca frit ressemble vraiment à des frites bien croustillantes, un peu plus tendres à l’intérieur. On les consomme aussi en accompagnement du plat principal. Elles sont plus saines car elles contiennent plus de protéines et de fibres, et moins de sucre que les frites.


Pour notre premier repas le long de la route panaméricaine, , au restaurant Avicar, j’ai choisi un plat tout simple, arroz frito con pollo. Je crois que chaque famille panaméenne a sa recette. Ce plat est simple : du riz, du poulet effiloché, des cubes d’oignons, de carottes, chou et maïs pour celui-ci sans oublier les herbes aromatiques.

Même restaurant sur la route du retour vers Panama : poisson avec une sauce à l’ail accompagné de patacones, jus de mangue frais.


J’ai adoré les Patacones. Ce sont des bananes plantains vertes coupées en rondelles, frites une première fois. Elles sont ensuite écrasées, et frites une seconde fois. Salées et accompagnées d’une sauce tomate, c’est un snack délicieux à l’apéritif !

Plat classique (qui m’a rappelé le casado costaricain), une escalope de porc accompagnée de riz et de légumes, ici des lentilles aux carottes et céleri. Au Canopy Camp, il y a toujours des crudités en entrée – salade verte et pois chiche, salade de tomate et avocat par exemple.

Le Sancocho est le plat national. C’est un ragoût de poulet plutôt copieux ! On qualifie le sancocho de soupe mais ce plat m’évoque plus une blanquette, servi avec du riz également.
Nous étions au Canopy Camp le 10 novembre, jour de la commémoration du premier soulèvement populaire du pays face à la colonisation espagnole. Pour la petite histoire, le mois de novembre compte 5 jours fériés, liés aux indépendances – de l’Espagne puis de la Colombie – le 3, 4, 5, 10 et 28 novembre.
La cuisinière a mitonné un sancocho pour fêter ça dignement 🙂

J’avais bien envie de faire un sancocho, d’autant que nous trouvons maintenant du manioc dans les rayons de nos supermarchés. Après quelques recherches, et des recettes parfois très différentes, j’ai bricolé celle-ci qui est pas mal du tout 😉
Ingrédients :
morceaux de poulet : hauts de cuisse et pilons
1 oignon
1 gousse d’ail
1/2 bouquet de coriandre – au Panama, on utilise la coriandre longue (ou coriandre chinoise)
des légumes-racines selon vos goûts : carotte ou potiron, igname ou manioc, pomme de terre ou patate douce,
on peut y ajouter 1 épi de maïs
sel, poivre et origan
Mettre les morceaux de poulet dans un faitout avec l’oignon, de la coriandre et de l’origan, saler et poivrer. Couvrir et laisser cuire à feu doux sans matière grasse pendant 20′, en remuant fréquemment.


Recouvrir d’eau chaude, porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter 20′.
Ajouter les légumes coupés en cubes, l’ail et cuire 20′ supplémentaires.


Parsemer d’origan et de coriandre, servir avec du riz blanc…. Buen provecho !
Côté dessert, c’est au Canopy Camp que nous avons eu les plus typiques : riz au lait, flan maison et gâteau Tres Leche (une sorte de biscuit nappé de crème).
Nous avons profité des jus de fruit et batidas (sortes de smoothies) pendant tout notre séjour : orange, ananas, banane, citron et sucre de canne, tamarin, guanabana (un autre nom pour le corossol), hibiscus…
Nous avons évidemment gouté les bières locales, la Balboa, la Panamá, la Cristal… elles se ressemblent beaucoup 😉 , ce sont des bières blondes assez légères. Nous avons gouté une blonde artisanale à Mount Totumas, plutôt réussie.
