Komodo dragons

Le dragon de Komodo (Varanus komodoensis) est le plus grand lézard du monde. Il est endémique aux îles du Parc National de Komodo : Komodo, Rinca, Nusa Kode et Gili Motang.

Un dragon adulte peut atteindre 3 mètres de long pour un poids moyen de 90 kilos. Le dragon a une vie solitaire, à l’exception de la saison des amours entre juin et août. La femelle enterre ses oeufs dans un nid qu’elle protège quelques semaines. Après 9 mois, les petits naissent seuls et grimpent dans les arbres pour échapper aux prédateurs. Ils se nourrissent alors d’insectes, de petits lézards, d’oeufs est d’oiseaux. Plus grand, ils rejoignent le sol.

On les imagine lents et paisibles parce qu’ils passent beaucoup de temps à lézarder au soleil. Ce serait une erreur ! Les dragons peuvent courir jusqu’à 20 km/h.
Ce sont des chasseurs, leurs proies sont les cerfs (Cervus timorensis), les cochons sauvages, voire de plus gros animaux comme les buffles (Bubalus bubalis). Les dragons repèrent leurs proies grâce à un odorat remarquable. Leur salive contenant un cocktail mortel de bactéries, une morsure suffit à empoisonner leurs victimes.

Avec environ 3 000 dragons recensés, l’espèce est considérée comme menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature, non parce qu’ils auraient des prédateurs, mais parce que les braconniers chassent leurs proies.

Notre petit groupe de plongeurs a débarqué à Loh Buaya, l’un des sites de visite et village pour les rangers sur l’île de Rinca.

Nous avons pu observer et photographier 3 beaux spécimens au coeur même du village.

Nous avons fait une courte randonnée dans la savane accompagnée d’un ranger. Il existe plusieurs sentiers – de 1h pour le plus court à plusieurs heures de marche.

Cela nous a permis de découvrir le paysage de savane qui est l’habitat des varans et de voir macaques, cerfs et un très beau buffle.

Notre second contact avec les lézards géants s’est fait au sud de Rinca, dans la baie de Nusa Kode – que nous avons rebaptisée Jurassic Bay.

Les varans, nourris par certains équipages, se pressent sur la plage dès qu’un moteur se fait entendre. L’accès à la plage est désormais impossible, mais l’observation depuis les zodiacs est parfaite !